Né le 8 février 1890 à GRAULHET(81).
Décédé 20 novembre 1980 à LAVAUR (81).
Fils de Louis Aristide SUCRE (1854-1914) et de Julie Albanie SÉGUR (1863-1931).
1910. Préparation concours
d’entrée à Saint-Cyr (admission). Tenu d’accomplir une année de service
militaire.15ᵉ Régiment d’infanterie.
1911. Caporal (2 octobre).
Entré à L’École Spéciale de Saint-Cyr.
1913. Sous-Lieutenant. Sortie
de Saint-Cyr (131ᵉ sur 249 élèves). 95ᵉ Promotion de
la Moskova (Même promotion que le général Jean TOUZET de VIGIER). Choix
Infanterie.
1914. 27 avril. Mariage.
Germaine, Marie-Antoinette, Honorine (LAVOUR). 9ᵉ Régiment d’infanterie
(Agen). 2 août. Blessé par balle à Raucourt (Sedan). 27 août. Retour au front. 1er
octobre. Lieutenant.
1919. Citation à l’ordre
de la 33ᵉ division d’infanterie (17 mai). « A
participé avec entrain, courage et sang-froid à toutes les opérations du début
de la campagne, blessé au sud de Sedan, a rejoint de bonne heure le front avec lequel il
s'est signalé dans toutes les attaques de Champagne durant l'hiver 1914-1915 et
particulièrement dans celle des tranchées Brunes et Hurlus et des Perthes. »
1915. 5 mars. Prisonnier à Perthes-Les Hurlus (Châlons en
Champagne) et interné dans l’Oflag de Friedsberg et d’Illerwangen (Wurtemberg).
1916-1919 Capitaine (24 juin 1916). Retour en France (30
novembre 1918). Commandant de compagnie au 9ᵉ régiment
d’infanterie (26 mars 1919).
1921-1927. 109ᵉ régiment d’infanterie (Rhénanie et la Ruhr) – (22 février 1921). 14ᵉ régiment d’infanterie. (10 avril 1923). 502ᵉ régiment de chars de
combat (10 juin 1926 - Angoulême). École d’Application des chars (1er
juillet au 1er septembre 1926). Adjoint au chef de corps (23 octobre
1927).
1930-1932. 5ᵉ Brigade de Chars (27 juin 1930. Adjoint-chef de corps). 502ᵉ régiment de chars (Retour. Angoulême, 10 mai 1932). Chef de bataillon (26 juin
1932).
1934-1939. Instructeur. École
d’Application d’Infanterie et des chars (9 novembre 1934). Centre d’Instruction
des chars (Versailles, 1ᵉʳ décembre 1935). Lieutenant-colonel (25
mars 1939).
1940. Commandement groupe
de bataillons de chars n° 533 (17 mars). 6ᵉ Demi-brigade. Combats à
Montcornet,
Crécy-sur-Serre puis Abbeville. (À partir du 15 mai).
« Chef énergique, payant de sa personne en toutes
circonstances. À brillamment conduit sa demi-brigade à Montcornet, à Crécy, au
Mont de Caubert, animant ses unités, manœuvrant avec habilité et audace, en
particulier le 17 mai 1940, laissant son char à la garde d'un défilé, s'est
porte à découvert au milieu de ses unités afin de mieux les guider. »
Armée d’armistice : Chef d’État-major de la subdivision
de Brive. (juillet). Régiment de cuirassiers motorisés (août). 51ᵉ Régiment d’Infanterie (octobre). Croix d’officier de la Légion d’honneur (septembre).
1942. Le 22 janvier. Après avoir intégré la cavalerie, il
quitte la métropole pour l’Afrique du Nord où il prend le commandement à Oran,
le 2ᵉ régiment de chasseurs d’Afrique. Colonel (25 mars).
Il trouve le régiment désorganisé à la suite d’une
interruption de plusieurs mois dans le commandement et de difficultés d’installation
matérielle (Trois Groupements de chars D2, d’AM motos et de portés. Trois
quartiers dispersés à Oran et à Misserghin), il réussit en quelques semaines à
donner au régiment une impulsion et une nouvelle cohésion.
1942-1943. Du 8 au 10 novembre
1942, il s’oppose au débarquement américain sur la côte oranaise. De novembre à
mars 1943, son régiment est engagé en Tunisie. Au retour de la campagne tunisienne,
le 2ᵉ Chasseurs entre dans la composition de la 1ʳᵉ Division blindée. Le 25 avril 1943, il prend le commandement d’une brigade de
chars de la division (futur Combat command). Le 25 juillet 1943, il est promu
général de brigade.
1944. Le 15 août, le Combat Command 1 débarque en Provence avec le 6ᵉ corps d’armée américain et se distingue à Marseille, Lyon, Mâcon et Beaune. Pour l’ensemble de ces opérations, il est fait commandeur de la Légion d'honneur (24 septembre).
Août 1944. Marseille. Au centre sur le char, le commandant du command Combat 1. Le colonel SUDRE. Sources. Ministère des Armées Images de la Défense.
Adjoint du général du VIGIER commandant la 1ʳᵉ Division Blindée (octobre). Combats du Thillot, Servance, Rupt-sur-Moselle et l’Alsace
(novembre). Le 5 décembre, il remplace le général du VIGIER à la tête de la 1ʳᵉ Division Blindée.
1945. Janvier-février. Il conduit sa division dans les combats de la poche de Colmar, du Bassin minier des potasses, de Sainte-Croix en-Plaine, du Rhin et du pont de Chalampé.
Avril, il débouche de la région de Freudenstadt (Allemagne)
et fonce vers le Danube qu’il atteint à Müllheim puis à Tuttlingen. Il poursuit
sa progression vers le sud-est en direction des Alpes bavaroises et
autrichiennes, arrivant à Immenstadt, il franchit la frontière autrichienne à
Aach.
Du 6 septembre au 3 novembre 1945, il exerce le
commandement provisoire du 2e corps d’armée et assure le commandement de la
zone française Rhénanie et Hesse-Nassau. Le 1er octobre 1945, il est promu
général de division.
1946-1949. Le général SUDRE prend à Tours (10 avril) la tête de l’élément divisionnaire blindé n°1, qui a
succédé à la 1ʳᵉ D.B. Inspecteur de l’armée blindée (26 juin 1948). Atteint
par la limite d’âge, il quitte l’armée le 8 février 1949 et se retire à Lavaur.
Il est élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d’honneur le 27
octobre 1948.
1980. Le 20 novembre, décède à LAVAUR (Tarn) et
inhumé au cimetière communal de la ville.
Croix de guerre 1914-1918 (une citation), Croix de guerre
1939 (3 citations), Croix du Combattant, médaille coloniale avec agrafe «
Tunisie 1942-1943 », médaille commémorative de la Grande Guerre, médaille
interalliée de la Victoire, médaille commémorative 1939-1945 avec agrafes «
France », « Libération » et « Allemagne », médaille des Blessés.
Officier Légion of Mérit des États-Unis. Grand Officier du Ouissan Alaouite du Maroc. Distinguished
Service Order de Grande-Bretagne






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