24 février 1920 - EURVILLE (52)
18 juillet 1999 - VERDUN (55).
Il quitte la Haute-Marne pour la Meuse, incorporé à compter du 8 juin 1940 à Verdun au dépôt de chars N° 511, mais il est démobilisé deux mois après, l'armistice du 22 juin ayant supprimé le service national.
Il a renoué des contacts d'amitié avec ses compagnons de guerre du régiment et il devient délégué régional Meuse et Haut-Rhin de l'Amicale des Anciens du 2ᵉ RCA présidée par Robert PENICHOT.
Fils de Jules Angèle PHILIPPE (Régisseur Château des REAULT) et de Blanche LAPORTE.
Troisième enfant d'une fratrie de 4, il fait ses études à l'école communale. Après son certificat d'études obtenu à l'âge de 13 ans, il apprend le métier de facteur d'orgues chez Louis GEORGEL, un musicien qui a son atelier dans son village.
Chargeur puis conducteur de char (ALBI III), cavalier de 1ère Classe.
Croix de Combattant volontaire avec barrette - Guerre 1939-1945. 1 citation à l’ordre du régiment.
Affecté aux Chantiers de Jeunesse du 8 août 1940 au 9 janvier 1941, il revient à VERDUN où il trouve du travail aux ÉTS ALIBONSSY et se marie l'année suivante.
Il est requis en septembre 1943 pour le Service du Travail Obligatoire, mais il parvient à se faire réformer.
Maurice PHILIPPE s'engage volontairement pour la durée de la guerre à VERDUN le 19 janvier 1945. Il est affecté à la 191ᵉ Compagnie du train, puis muté au 2ᵉ Régiment de Chasseurs d'Afrique qu'il rejoint le 15 février à COLMAR.
C'est ici, le 23 mars, au cours d'un exercice au champ de tir du WALDBACH où il est chargeur, que son compagnon de char lui écrase la main et lui arrache des phalanges avec la culasse du canon trop vite refermée et qu'il doit être amputé.
Affecté au 2ᵉ escadron, 2ᵉ peloton (lieutenant SOUBIROUS), il participe à la campagne d'Allemagne puis, après l'Armistice, il suit son régiment qui stationne en occupation sur le secteur de TRÊVES. Il participe aux Prises d'armes devant la Porte Nigra. C'est ensuite le retour à ANGOULÊME où il est démobilisé et renvoyé dans ses foyers le 29 octobre 1945.
COLMAR - Photographie - Gauche : CANEL - PATTI - BEAUPUY - MELIS - SEGURA (De G à D).
Photographie - Droite : BEAUPUY - CANEL - PHILIPPE - PATTI - SEGURA (De G à D).
Il reprend son métier à VERDUN et, après son divorce, se remarie avec Marie-Madeleine MOREL avec laquelle il aura deux enfants, Hubert (1947 -) et Sylviane (1949 - 1999). Il s'installe à son compte en 1949 et exerce son métier de facteur d'orgues jusqu'à sa retraite en 1985.
Photographie ci-dessous : Debout 2ᵉ à Gauche. Bernard SOUBIROUS - 1er à Droite Jacques COLY - 1er à gauche accroupis Maurice PHILIPPE.
Il a renoué des contacts d'amitié avec ses compagnons de guerre du régiment et il devient délégué régional Meuse et Haut-Rhin de l'Amicale des Anciens du 2ᵉ RCA présidée par Robert PENICHOT.
Il les rencontre régulièrement à toutes les cérémonies, à la Saint-Georges à THIERVILLE, ROSENAU, GALFINGUE, BERNWILLER, etc., et aussi à RIXHEIM où son chef de peloton le colonel SOUBIROUS le décore de la Croix du Combattant volontaire avec barrette que le Ministre de la Défense lui a reconnue.
Très affecté par la longue maladie de sa fille, il décède six mois après. Il est inhumé au cimetière de BELLEVILLE-SUR-MEUSE (54430).
Portrait réalisé par Hubert PHILIPPE - Son fils.
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