19 avril 1945 - Bade Wurtemberg - FRIBOURG - BALE.
Le groupement PETIT comprend la moitié du 2ème bataillon de zouaves et l’escadron VIÉ ;
le groupement LAURENT, l’autre moitié du 2ème zouaves et l’escadron
De NAUROIS renforcé par le peloton de choc QUENTIN.
Le groupement PETIT doit atteindre FRIBOURG par ETTENHEIM
et la MONTAGNE : Le groupement LAURENT agît dans la plaine entre le Rhin
et la route LARH-EMMENDINGEN-FRIBOURG.
NOTE : Groupement PETIT. 3ème
escadron capitaine VIÉ - Groupement LAURENT : 1er escadron du
capitaine De NAUROIS.
Tandis que le groupement LAURENT progresse sans trop de
difficultés par KUPPENHEIM - WEILER, RUST, OBERHAUSEN et atteint, à la nuit
KENSSINGEN, après avoir ramassé plus de 100 prisonniers, l’escadron VIÉ a eu un
accrochage sérieux à la sortie d’ETTENHEIM et a perdu 3 chars du peloton POIRIER-COUTENSAIS
dans un terrain impraticable aux chars.
Le peloton perd trois tués et trois blessés dont le chef de
peloton.
SOURCES : Ouvrage 2ème
Régiment de Chasseurs d’Afrique 1942 - 1945. Page 49
NOTE : MOLINA Antoine Ramon Isidore - Les deux autres membres du 3ème Peloton du 3ème escadron morts au combat non identifiés (Recherches infructueuses concernant les décès à cette date et lieu au sein de l’escadron) - LEYGONIE Pierre - SCHMIDT jean - POIRIER COUTENSAIS Pierre (blessés).
19 Avril 1945
- Bade Wurtemberg - RUST - 1er escadron - Groupement LAURENT.
Durant le traversée du village de RUST, des affrontements
avec les allemands se produisent, les équipages du 1er Escadron se
distinguent par l’efficacité de leurs tirs de riposte.
La détermination, la ferveur et l'incomparable habilité des tireurs aboutissent à une destruction importante de matériel allemand et à la capture de plus d’une centaine de prisonniers.
Un fait d'armes que le
général CALDAIROU commandant le Combat Command 3 entend marquer.
Il cite à l'ordre de la brigade les équipages du 1er escadron impliqués dans ces combats.
SOURCES et NOTE : Citation des équipages du 1er escadron du 2ème Régiment de chasseurs d’Afrique. Cette dernière fait état par erreur de la date du 10 Avril 1945 (MARQUIS Fernand, CALMEJANE Raymond, celle d’ANTONI Mathieu mentionne la date exacte du 19 Avril 1945. Pour mémoire à la date du 10 Avril 1945, le régiment n’est pas encore entré en Allemagne
À gauche 1er M.d.L LEFEBVRE - 2. MARQUIS Fernand - 3.
RATABOUL Gaston (les 4 suivants non identifiés.
Au
centre (avec un quart - ANTONI Mathieu - A droite 1er CALMEJANE
Raymond - 2. DEMARZI Jean - SAUTERON Jean.
(Les 3 autres membres du peloton non identifiés).
19 Avril 1945 - Bade Wurtemberg - GENGENBACH.
Le peloton GIRARDOT après avoir repoussé plusieurs attaques
de Panzer Faust durant la nuit est reporté en avant du détachement.
Pendant que le génie désamorce les obus de 88 formant le champ
de mines et que le reste du détachement rejoint, il atteint le pont de GENGENBACH,
premier objectif.
La 9ème Division d’Infanterie Coloniale prend la
suite des opérations à son compte, conservant l’escadron renforcé du peloton de
T D, BOUILLAS du 8ème Chasseurs.
Le 2ème
peloton commandé par l’adjudant ROUSSEAU prend FUSSBACH, 5 kilomètres
plus à l’est avec un bataillon de la coloniale, après avoir suivi des sentiers
de chèvre. La route de plaine reste interdite par le tir direct des canons
allemands.
Pendant ce temps, le premier peloton commandé par le chef BERTHO repasse le pont d’OFFENBURG, rejoint GENGENBACH, par la rive nord de ce côté l’attaque de l’infanterie, partie des crêtes vers midi, n’arrive pas à déboucher sur BIBERACH, objectif de la soirée.
Tard dans l’après-midi, on découple les chars
de BERTHO. Une compagnie d’infanterie montée. BIBERACH est entièrement à nous et l’on ramasse les prisonniers.
SOURCES : Ouvrage 2ème Régiment de Chasseurs d’Afrique au combat 1942 - 1945. Page 57 - Six jours en Forêt Noire.
19
avril 1945 - Bade Wurtemberg - KIPPENHEIM - ETTENHEIM - GROUPEMENT PETIT.
NOTE : 3ème Escadron hors peloton BERNARD mis à la disposition du groupement De LABARTHE - 9ème Régiment de chasseurs d’Afrique.
Le 3ème escadron
traverse LAHR et stationne à la sortie sud de la ville devant une fabrique de
cigarettes dont les stocks, sous l’œil attristé du directeur de l’usine, sont
prélevés par diverses unités pour améliorer les rations de tabac, perçues assez
irrégulièrement tous ces derniers jours
Aussitôt que les coloniaux venant
de la montagne se sont emparés de SOULT, l’avant-garde constituée par le
peloton COUTANSAIS, suivi d’une section de Zouaves, de la première compagnie
FOUGERE, agira en direction de KIPPENHEIM - ETTENHEIM et le long des pentes de
la FORÊT NOIRE.
Le peloton COUTANSAIS progresse
sans incidents jusqu’ à ETTENHEIM où se dresse une barrière anti-char. Les
équipages eux-mêmes l’enlèvent et les chars avancent jusqu’à la sortie est où
le terrain, très compartimenté, devient dangereux pour les chars ne disposant
d’aucun élément pour assurer la défense rapprochée.
Le général CALDAIROU n’hésite pas
à venir au char de tête donner l’ordre au lieutenant COUTENSAIS de précipiter
le mouvement en avant, sur BROGGINGEN, par un itinéraire assez compliqué qu’il
lui précise lui-même sur la carte assez mauvaise que ce dernier a pu récupérer
sur un allemand.
Les chars partent donc seuls, le Provence très en tête pour assurer la direction, le Gascogne suit, puis le Poitou.
Char Provence II - Sources Chars Français - Administrateur A. MISNER.
NOTE : Provence II - Le précédent Provence a été mis hors de combat le 2 Février 1945 à SCHOENENSTEINBACH.
Au bout de 2 kilomètres à peine, le Provence reçoit de la gauche un obus anti-char à
l’arrière de la tourelle qui blesse le lieutenant COUTANSAIS à la jambe et au
pied. Un deuxième coup dans le moteur y met le feu. Le chargeur LEYGONIE et
l’aide conducteur SCHMIDT sont atteints par les éclats. Tandis qu’un troisième
projectile arrive dans le moteur, le maréchal des logis FARNOLE aide les
blessés à sortir du char et le dernier quitte le Provence
en flammes.
Pendant ce temps, le GASCOGNE
recule jusqu’au Poitou qui, trop engagé aussi,
veut reculer. Le chef REYNET saute à terre et fait remorquer le Poitou. Soudain, un autre canon anti-char se révèle
mettant le Gascogne en flammes et aussitôt après
le Poitou. Le chargeur du Gascogne, MOLINA, probablement atteint par le coup,
brûle dans le char.
L’Alsace en voulant reculer s’est également enlisé. Le Savoie a pu repérer un des canons et le détruit. Un
autre est démoli par un tir de mortiers des zouaves. Malgré tous les efforts
déployés à l’abri d’un écran fumigène, l’ALSACE ne peut être remorqué et doit
être abandonné.
Le groupement renonce à
progresser sur cet axe et se dirige vers HERBOLSHEIM où le Savoie avec les restants du peloton COUTENSAIS rejoint
à la nuit le reste de l’escadron.
Le Maine
qui ne peut plus suivre doit être envoyé en réparation ; du reste, tout le
matériel aurait besoin d’un peu d’entretien et pour cela il faudrait quelque
délai, mais le général CALDAIROU a dit au CC3 : « Vous n’aurez 48
heures de répit qu’à FRIBOURG ».
En dehors du Loraine, il ne reste plus que 5 chars qui constituent
désormais le groupement SAINT-PEREUSE.
Morbihan, Maroc (chef MORIN), Moselle (maréchal
des logis MUTELET), Savoie (chef DARNEAU), Roussillon (chef DEVAUX).
SOURCES :
Ouvrage 2ème Régiment de Chasseurs d’Afrique au combat 1942 - 1945. Pages
53 - 55 - Six jours en Forêt Noire.
19 Avril 1945 - Bade-Wurtemberg - Lac de CONSTANCE (BODENSEE) - Groupement De LABARTHE.
Colonel
De LABARTHE - Second à partir de la droite. Collection privée Hugues et Éric De
LABARTHE (Remerciements).
SOURCES :
Journal de Marche du 9ème Régiment de Chasseurs d’Afrique
NOTE : Groupement De LABARTHE: Les chars du 2ème Régiment de Chasseurs d’Afrique (3ème escadron peloton BERNARD, Ile de France - Béarn et Franche-Comté), le 1er escadron du 9ème Régiment de Chasseurs d’Afrique (Capitaine JULIEN), peloton (capitaine DUCRET) du 2ème Régiment de cuirassiers.
Le 4° Escadron du capitaine De LAMBILLY et une Division d’Infanterie Marocaine occupent l’axe OBERKIRCH - FREUDENSTADT.
FREUDENSTADT, carrefour de l’avancée de la 1ère
Armée en direction de STUTTGART et du Rhin, entre les 16 et 17 Avril 1945, la
ville a subi des tirs de l’artillerie pendant plus de 16 heures entrainant d’importantes
destructions.
Photographie - Sources :Schwarzwalder-Bote 2013.
SOURCES : 2ème Régiment de Chasseurs d’Afrique au combat - 1942 - 1945. Page 47.
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