16 avril 1945 - Mort au combat - ORTENBERG (Allemagne)
Fils de René Ulysse Paul FALGAYRAC (1900-1974) et de Marthe Yvonne MOUYSSET (1900-1996).
Actualisation Novembre 2024.
École Spéciale Militaire : 125ᵉ Promotion de SAINT-CYR "La Plus Grande France" (1938-1939)
Lieutenant : Chef de chars : ALBI (1943). COLMAR (1944 - 1945).
Chef du 1ᵉʳ Peloton du 2e Escadron.
1943-1944. Avec le 2ᵉ Régiment de Chasseurs d'Afrique, il se prépare au débarquement de Provence en Oranie (Opération ANVIL DRAGOON). Char Albi.
15 octobre 1944. Son peloton est engagé en direction de ROCHESSON, arrêté à l’entrée du village d’ORIMONT par une barricade. Le char LIMOGES du Maréchal des logis NICOT est incendié par un obus de 88.
Quoique grièvement blessé, le chef de char parvient de s’extraire du blindé près duquel il meurt quelques instants après.
Les membres de l’équipage, le brigadier-chef FOURNOUX, les cavaliers EVRARD, SFORZINI et MALLARET sont gravement blessés. Le cavalier MALLARET décèdera de ses lésions.
Le brigadier BEAUPUY, les chasseurs CARBONEL et GAZELLES membres du peloton tentent par deux fois sous le feu violent d’armes automatiques de ramener le corps de NICOT et de porter assistance aux autres membres de l’équipage. Durant cette intervention, le chasseur GAZELLES est à son tour blessé.
Le 16 octobre, au nord-Est de CORNIMONT, le char MAROC saute sur une mine, son équipage est sauf. Les lieutenants GODARD et FALGAYRAC (char Albi) au cours de l’action sont blessés par des éclats d’obus.
Il ramenait, sous un feu intense de canons Pack, un char léger immobilisé, il a refusé d’être évacué.
09 février 1945. Au cours d'une action de poursuite vigoureuse, il arrive en tête de son
peloton au pont de CHALAMPÉ que l'ennemi venait de faire sauter.
13 avril 1945. Il prend une part prépondérante au nettoyage du village d’URHOFFEN (Allemagne), détruisant deux canons de Pack 75 et quatre mitrailleuses lourdes.
16 avril 1945. Il est mortellement blessé à ORTENBERG (Bade-Wurtemberg) près de FRIBOURG.Face
à la poche importante de résistance allemande, il comprend que pour parvenir à
dominer la situation, il a besoin de prendre de la hauteur pour situer
l’organisation de l’adversaire.
Il est alors devant le Château d’ORTENBERG. Il monte sur l’une des tours du château où il comprend alors exactement le positionnement des Allemands. Il commande à ses chars la manœuvre pour leur permettre de débloquer la situation.
Malheureusement, les Allemands ont aussi compris la manœuvre de mon père et commencent à envoyer des obus sur la tour où Amédée dirige l’attaque. Un premier obus atteint la tour, mon Père est sans doute blessé et SOUBIROUS, blessé lui aussi, sous l’emprise de la peur, s’engouffre dans l’escalier. Mais très vite, il réagit et revient au secours de mon Père. C’est alors qu’éclate un second obus qui tuera mon Père sans que SOUBIROUS puisse faire quoi que ce soit ».

1950. Inhumé au cimetière (TRIVAUX) de MEUDON (Hauts de Seine). Lieu de résidence de ses parents.
Après son décès, un char du 2ᵉ escadron a été baptisé en son honneur " Lieutenant FALGAYRAC". Un Sherman M4 - A3 Jumbo.
Ce modèle de char ne semble pas avoir équipé un grand nombre des régiments blindés de l'Armée française. Un seul exemplaire connu a été affecté au 2ᵉ Régiment de Chasseurs d'Afrique.
Sources : Site "Chars Français.net". Antoine MISNER - Administrateur.
Soulignons, le courage et le sacrifice de ceux qui se sont battus, pour leurs familles, leurs foyers, leurs amis et pour défendre un ensemble de valeurs.
Portrait réalisé avec la participation de son fils Alain René Marcel FALGAYRAC.
Chevalier de la Légion d'honneur et Grade de capitaine (décernés à titre posthume en avril 1945), Croix de Guerre 39/45, Médaille du Levant.
Citation : "Jeune officier qui, au cours de plusieurs campagnes, a montré les plus belles qualités militaires et morales".




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