20190515

FONTANET Joseph - 1921 - 1980


9 février 1921 - FRONTENEX  (70) - Petit village de SAVOIE, proximité d’ALBERVILLE.

2 février 1980 - PARIS (75)

Fils de Joseph Ernest Charles Marie FONTANET (1889-1960) et de Marthe BLANCHARD (1895-1980).

Photographie : FONTANET Joseph à gauche avec HAMELIN Xavier

Actualisation mai 2024.

1931. LYON (Études). Rejoint à 10 ans l'Institution des CHARTREUX - Groupe scolaire Catholique privé.

1937-1939. Hautes École de Commerces et Faculté de Droit de LYON et de PARIS.

1939-1942. Il passe huit mois dans un camp de haute montagne près de GRENOBLE. Les premiers contacts avec la résistance. Après quelques mois de maquis en Savoie, il décide de rejoindre l’Armée d’Afrique.

Juillet 1943 : Il entreprend le périlleux voyage qui devait le conduire au Maroc via le sud de la France et l’Espagne. Arrêté par les autorités espagnoles, il est mis en prison successivement à BARBASTRO, SARAGOSSE et MIRANDA (Espagne).

En détention, il rencontre HAMELIN Xavier qui deviendra son ami de régiment, mais aussi quelques années après en politique.

Libéré cinq mois plus tard, il rejoint CASABLANCA (Maroc) puis MASCARA (Algérie) pour un engagement au 2ᵉ régiment de Chasseurs d'Afrique.

Septembre 1944 : Brigadier, il embarque à MERS EL KÉBIR direction la France et les plages du Var. Avec son régiment, il remonte la vallée du Rhône pour ses premiers engagements dans les Vosges.

19 novembre 1944. À FRIESEN, son escadron rencontre une résistance allemande à l’entrée du village, qui lui permettra de se distinguer lors des combats.

Novembre 1944. La campagne d'Alsace. Le 27 du même mois à HOCHSTATT (68), son char le CENTAURE (1er Escadron) est victime d'une mine (légèrement blessé). 
 
ANDORA René un membre de l’équipage, décède le lendemain des suites de ses blessures.

(sources MEYERE René – Carnet de route de l’escadron).

FONTANET Joseph - Pantalon clair - Photographie Collection privée CHERBE Joseph.

Durant la campagne de France, attaché au perfectionnement de son char, il récupère un vieil appareil photographique, démonte ses lentilles et construit un périscope afin de lui permettre « de voir sans être vu et de voir sans être exposé ».

Il obtiendra, deux citations à l’ordre du régiment et de la brigade pour son comportement à FRIESEN (19 novembre 1944) et lors de la campagne d’Allemagne (14 et 30 avril 1945).

Durant sa carrière politique, il n’exhiba jamais son passé militaire par modestie et discrétion.

La guerre finie, son comportement ayant suscité l’admiration de ses supérieurs, il est amené à suivre l’école d’officiers de COËTQUIDAN, c’est ainsi que six mois après, il sort Sous-lieutenant.

1946. Il décide de quitter l’armée et de s’engager dans la vie politique qui suit la libération.

15 octobre 1947. Il épouse Marie-Hélène POULIQUEN, dont il aura cinq enfants.

1956 - 1974. Joseph FONTANET exerce de nombreuses fonctions ministérielles, mandats nationaux et locaux  (député, conseiller général de SAVOIE - Maire de SAINT-MARTIN-DE BELLEVILLE, commune support de VAL THORENS).

1974-1980. Il se retire de tous mandats électoraux et gouvernementaux. Il se consacre à la vie associative, à la création d’un journal et prend la direction d’une société d’études et de réalisations pour les collectivités locales.

31 janvier - 1 février 1980. Devant son domicile Boulevard Émile Augier (16ᵉ arrondissement de PARIS), des malfrats en voiture tirent sur lui pour un mobile inconnu et prennent la fuite.

Joseph FONTANET décède le lendemain des suites de ses blessures à l'Hôpital LAËNNEC (PARIS -7).

Inhumé au cimetière de BRISON -SAINT- INNOCENT (Savoie). Sépulture famille maternelle BLANCHARD. 

Source photographie : Site Généanet.

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