20241219

1944.09.25-27 CHEVESTRAYE - BELONCHAMPS



Le 25 septembre 1944, le
Bataillon de Zouaves quitte SAINT BARTHELEMY (entre MELISEY et LURE en Haute-Saône) et se positionne pour attaquer au Mont de VANNES les allemands. 

Dans cette opération, il est appuyé par le 2ᵉ escadron (Capitaine d’USSEL). 

Sources : Carte Parcours 2BZP - E de FLEURIAN.

Actualisation juillet 2025

Lors de cet appui, l'escadron tire ses premiers coups de canon, toutefois ce n'est qu'après deux jours de durs et éprouvants combats que l’ancienne abbaye du Mont de VANNES de FRESSE sera conquise et occupée.

NOTE : Le 2ᵉ Zouaves Portés (Chef de bataillon ARFOUILLOUX André.1904 -1983) est une unité d’infanterie rattachée au CC3, équipée de Half-Track.

Pendant ce temps, le 3ᵉ escadron du capitaine de CHARNACÉ et un peloton de mortiers (EYRIN) renforcent une compagnie de Zouaves à MELISEY (Haute-Saône).

Le 26, Sur la route entre MELISEY et SERVANCE, ils sont au carrefour de BELONCHAMPS, et parviennent à s'en emparer.

NOTE : Le 2ᵉ bataillon de zouaves est cité à l'ordre de l'Armée, à la suite des combats des 25 et 26 septembre. La décision mentionnée la vaillance et la solidité de cette troupe d’infanterie lors des combats au Mont, bastion puissamment défendu par les allemands.

Le 27 septembre 1944, l'escadron de chars et le peloton de mortiers sont intégrés dans un groupement aux ordres du commandant DEWATRE chef d’escadrons du 2ᵉ RCA.

NOTE. 3ᵉ Compagnie de Zouaves portés : Capitaine CHEVILLOTT

Le groupement va progresser sur l'axe BELONCHAMPS­ - FRESSE - LA CHEVESTRAYE et battre de ses feux la vallée de RAHIN entre PLANCHER-BAS et RONCHAMPS.

L’axe de l'opération est rendu difficile par la présence de nombreux abatis, le détachement enlève néanmoins, LE VOLVET et FRESSE après avoir détruit deux canons allemands de 75 Pak. 

Après avoir capturé plus de trente ennemis, il poursuit sa route vers le col de la CHEVESTRAYE.

NOTE : Situé en limite des territoires de FRESSE et PLANCHERS bas, le Col de la CHEVESTRAYE :est à une altitude de 610 m. Montée une dizaine de kilomètres depuis BELONCHAMP et de moins de 5 km depuis PLANCHER BAS. 

Lors de la progression du groupement, Le char ROUSSILLON  (Maréchal des logis DEVAUX) est perforé par un obus de 75 Pak.

Les chasseurs DESJARDIN et JANNOD sont blessés, les autres membres de l'équipage sont indemnes.

Au cours de la journée, le village de LARMET, situé sur la route départementale (97) entre FRESSE et PLANCHER DES MINES via le col de la CHEVESTRAYE est libéré. 

Tandis que la 3ᵉ compagnie de Zouaves a atteint le mont MASSON situé à proximité des hameaux de LE PLAINET et de PESSA,  au sud de la crête, un autre bataillon de zouaves s'est emparé du hameau du LE PLAINET.

NOTE : Le ravitaillement a fait défaut pour toute la 1ʳᵉ Armée. Rien que les 28 et 29 septembre, les troupes ont consommé 650 tonnes de munitions, mais seulement 500 tonnes sont arrivées depuis les dépôts de MARSEILLE.

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