Le 1ᵉʳ Corps d'Armée, mené par le général BETHOUART et la 1ʳᵉ Division Blindée, s'engagent en direction de MULHOUSE et CHALAMPÉ, sur le Rhin.
Actualisation décembre 2024.
À l’aile gauche de la 1ʳᵉ Division Blindée, les combats sont durs. L’ennemi, pour assurer sa défense, dispose de nombreuses réserves ; il a amené des forces du sud du canal et la zone des étangs.
Le
C.C.2 avec le soutien des zouaves, attaque MORVILLARS par le sud et par l’est.
Au nord de l’Allaine, Il atteint BOROM, VELLECOURT, GROSNE. Il est rejoint par les premiers chars de la 5ᵉ Division Blindée à FROIDEFONTAINE.
Partout, l’ennemi bien accroché au terrain oppose une
résistance coriace.
À l’aile droite, le CC.3 entre en scène à son tour. Ayant marché toute la deuxième partie de la nuit, il atteint l’Allaine à sept heures. Le pont de DELLE, pris intact la veille, par le groupement LE PULOCH est le seul point de passage que puissent emprunter les blindés.
Grâce à une organisation et une discipline sévère, plus de mille véhicules lourds franchissent dans la matinée l'ouvrage. Plus loin, le pont de FAVEROIS sur la Cavatte, portant huit tonnes seulement, pose, par contre, un nouveau problème.
Les blindés ne peuvent passer qu'à côté sur un
gué rapidement aménagé.
Et à 13 heures, le C.C.3 s’élance sur l’Alsace. À COURTELEVANT, il se fractionne en trois groupements :
Le groupement du nord, marche sur LEPUIX – DELLE – FRIESEN – BETTENDORF –
TAGSDORF - SIERENTZ et KEMBS.
Celui du Centre, sur SEPPOIS – WALDIGHOFFEN – JETTINGEN et
ROSENAU.
Celui du Sud, sur RECHESY, FERRETTE et HUNINGUE.
Le Colonel CALDAIROU a terminé ses ordres par une
exhortation
« La vitesse, le sens du mouvement et l'audace doivent être mis
en œuvre au plus haut degré par les unités du C.C.3 qui doivent franchir d’un
seul élan la plaine d’Alsace et atteindre le Rhin. »
Simple consécration de ce que pensent tous les officiers et
tous les équipages de la 1ʳᵉ Division Blindée.
Des détachements du R.I.C.M bousculent sur la ligne générale, LEPUIX-DELLE, la centrale
électrique de PFETTERHOUSE et les barrages que l’ennemi jette hâtivement pour
couvrir son organisation défensive solide et préparée.
Les chars entrent en jeu et mènent de véritables combats
d’extermination pour réduire les points d’appui ennemis ; Ces derniers sont enlevés après de hautes luttes, notamment à LEPUIX, DELLE, UEBERSTRASS et SEPPOIS avec
le concours du R.I.C.M, ainsi qu'à PFETTERHOUSE et à MOOS.
Il est 17 heures. La situation se précise. Le groupement
DEWATRE a enlevé MOERNACH, le groupement de LEPINAY, a franchi le pont sur la
Largue à FRIESEN.
Dans de violents, mais brefs combats, il culbute un ennemi totalement surpris à FELDBACH, à WALDIGHOFFEN et à JETTINGEN.
Sans attendre, un détachement, sous les ordres du lieutenant de LOISY du 2ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique, est lancé en pointe vers l’est.
Les chars (non identifiés) du 4ème escadron devant la gare de
WALDIGHOFFEN le 19 novembre 1944.
Sources bulletin ville de WALDIGHOFFEN
Marchant à toute allure, le détachement de LOISY disperse et met en fuite quelques éléments ennemis sur sa route, il atteint le Rhin à ROSENAU près de KEMBS. Il est 18 heures. Le gros du groupement arrive à son tour à ROSENAU, un peu avant 19 heures.À 21 heures, alors que ses ordres pour la journée du 20 novembre viennent de partir, le général commandant la 1ʳᵉ Division Blindée du colonel CALDAIROU le télégramme suivant :
NOTE Batterie de 105 du 2ᵉ/68ᵉ Régiment d’Artillerie d’Afrique – Groupe organique du C.C.3.
Pendant ce temps, le CC1 se porte de DELLE à WALDIGHOFFEN, de là, il marchera sur ALTKIRCH par TAGSDORF ; le C.C.2 lui continuera d’attaquer en direction de DANNEMARIE par VELLESCOT-MANSPACH et par SUARCE-MERTZEN
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