19 novembre 1944. L’accueil enthousiasme de la population de PFETTERHOUSE réservé au groupement DEWATRE et au colonel CALDAIROU. Commandant le combat command 3.
Sources : Le SUNDGAU se souvient – DURLINSDORF
Actualisation décembre 2024.
Le groupement DEWATRE agit en bordure de la frontière
suisse notamment à HUNINGUE, son objectif est d'entrée en Alsace par PFETTERHOUSE
Le 19 novembre à midi. La population lui réserve un chaleureux
accueil, mais il ne peut s’attarder, sa progression doit se poursuivre. Au passage de la
Largue, à MOOS, un des chars du groupement est touché par un lance-grenade antichar.
À l’ouest du village, à proximité du pont du moulin, le char TOURS du 2ᵉ escadron du capitaine d’USSEL (Peloton : Lieutenant FALGAYRAC ) est mis hors de combat (feu) par un Panzerfaust.
MOOS et MOERNACH sont libérés, une soixantaine d’Allemands est capturée.
Le colonel CALDAIROU décide dans la nuit du 19 au 20 de
faire passer tous les éléments du Combat command dans le sillage du groupement GARDY.
Sources : Ouvrage municipal BRUNSTATT Libéré - 20 novembre 1944. – Journal
de marche du 2ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique.
PFETTERHOUSE. Les premiers blindés viennent de passer, suivis par des camions et des véhicules. Soudain une traction Citroën noire s’est arrêtée au bord de la route, un officier en descendit et s’écrie :
« Ce soir, nous serons au Rhin ! »
Odile, une petite Alsacienne avec des yeux bleus et de grandes nattes blondes, voulut fuir, mais le colonel et futur général CALDAIROU la retient et l’embrassa.
Odile, qui était francophone, répondit aux questions de l’officier, et, en retour, apprit qu’elle se trouvait en face du commandant du C.C.3, celui qui le premier avait pénétré en Alsace.
NOTE : Jean Charles CALDAIROU (1892-1981 - Commandant le Combat Command 3 – Colonel 1944 – Général de Brigade. – Saint-Cyr. Promotion « Marie Louise 1911-1913. », citoyen d’honneur de la ville de MULHOUSE.
Le 19 août 1945, le général CALDAIROU reviendra à
PFETTERHOUSE, et toute sa vie durant, il entretiendra une correspondance
affectueuse avec Odile GARNERET, sa filleule de la Libération.
De 1940 à 1944, PFETTERHOUSE connut tous les désagréments de l’occupation nazie : perquisitions, réquisitions, dénonciations, déportations, incorporations de force…
Heureusement que sa proximité avec la
Suisse permettait aussi l’évasion. Plus de 40 personnes du village choisirent
la fuite, pour se soustraire au joug nazi et surtout pour
échapper à l’incorporation dans l’armée allemande.
Après quatre années de malheurs, enfin l’heure de la Libération sonna le 19 novembre 1944, à 13 heures 10, les chars du commandant DEWATRE firent leur entrée à PFETTERHOUSE, le village déserté par les Allemands qui avaient choisi de se regrouper sur la Largue, comme en 1914 !
Alors, que les combats se poursuivaient près du transformateur électrique entre RÉCHESY et SEPPOIS, les chars s'éloignaient de PFETTERHOUSE en direction de MOOS.
Flashs sur l’histoire de PFETTERHOUSE. Auteur DUBAIL André.



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