Half-Track du 2ᵉ Régiment de chasseurs d’Afrique dans les combats de MULHOUSE. Sources ; Chars Français. Alphonse TRESCH
Actualisation novembre 2024.
Tandis que les groupements de LEPINAY et DEWATRE progressent respectivement vers MULHOUSE par BRUEBACH, BRUNSTATT et l’Ile NAPOLÉON
Le 2ᵉ Bataillon du 6ᵉ Régiment de Tirailleurs Marocains est aux portes de la ville de MULHOUSE, vers 16 heures, les premiers échanges de feu.
Le 18 novembre
1944, en réserve de la 9ᵉ Division d’Infanterie Coloniale, le 2ᵉ / 6ᵉ Régiment de Tirailleurs Marocains est mis à la disposition du
Combat Command 3. Ce 20 novembre, il fait mouvement dans la région d'HELFRANTZKIRCH,
KAPPELEN et pousse la 5ᵉ compagnie jusqu’à KEMBS. Dans la fin de
journée, le bataillon (moins la 5ᵉ compagnie pousse jusqu’à BRUEBACH
à 5 Km de MULHOUSE.
Chef de corps du 6ᵉ Régiment de Tirailleurs Marocains : Colonel Raymond Pierre Etienne BAILLIF – Chef de bataillon du 2ᵉ /6ᵉ R.T.M FRANCO (16 octobre 1944), capitaine COTHIAS. (Sources : Éric FLEURIAN – Parcours de guerre du 6ᵉ R.T.M).
Dans la soirée, les blindés, du groupement GARDY de son côté, pénètre, peloton COQUART en tête dans les
faubourgs sud de MULHOUSE malgré les réactions d’une défense puissante en armes
antichars et en mitrailleuses.
NOTE : Ce 20 novembre 1944,
est aussi la date d’anniversaire de l’entrée des troupes françaises à MULHOUSE,
à la suite de L’Armistice de 1918
La nuit tombée, il est difficile de conserver la bonne
direction ; heureusement, un courageux F.F.I. alsacien, Arthur BROBST, s'offre
comme guide. Il est 20 heures, le groupement atteint le canal du RHÔNE au RHIN
aux abords de la gare sud et met la main sur le pont d'ALTKIRCH intact. Le
Commandant installe son PC dans l'ancienne poste militaire allemande dont le
personnel surpris vient de décamper.
Photographie. Char Austerlitz devant la gare.
La nuit interrompt les opérations. La garnison allemande,
la police et la Gestapo se barricadent dans les casernes
Au cours d’une reconnaissance de nuit, le pont sur la voie
d’eau près de la gare saute, le char PRAGUE du 4ᵉ escadron du
capitaine de LAMBILLY, tombe dans le canal.
Le char Prague est allé dans la nuit reconnaître un pont à proximité de la gare. Au moment où il s'engage sur l’ouvrage, le pont saute (victime d’un obus ou d’une mine) ? Le char projeté tombe à la verticale de cinq mètres de hauteur sur les berges du canal. Le conducteur TORA (TORRA) est tué * et les autres membres de l'équipage sortent du blindé par miracle.
NOTE : Équipage du PRAGUE : Chef de char : Maréchal des Logis
DENIER Paul - TORA (TORRA) Augustin* (╬). SAGRANDI Georges. Les deux autres
membres de l’équipage non identifiés.
Après sa chute, le Prague est remis à l'horizontal, nettoyé, il poursuivra la campagne d'Alsace avec le 1ᵉʳ peloton du 4ᵉ escadron.
Sources : Ouvrage 2 RCA au combat. Page 24. Mémoires Robert PENICHOT (1919-2008).
NOTE : 1ᵉʳ Peloton Lieutenant COQUART Robert. Chars : Philippsbourg – Prague – Fribourg - Fontenoy – Denain – La Mortagne.
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