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1944.11.28 Les combats de la HARDT.


Bien que le 2ᵉ
 Régiment n’ait pas participé aux combats de la Forêt de la Hardt, il était difficile de ne pas rendre hommage aux sacrifices des valeureuses unités présentes.

Entre le pont de BOUC et le canal du Rhône au Rhin, le monument, en forme de livre ouvert des combats de la Hardt.

Actualisation décembre 2024.


Du 28 novembre au 4 décembre 1944, la bataille de la forêt de la HARDT est certainement l’un des épisodes les plus meurtriers de la libération de l’Alsace.

RIXHEIM est certes libéré, mais à quelques kilomètres voisins, un front se tient dans la forêt de la Hardt, sous un déluge de fer et de feu, des combats acharnés au prix de lourdes pertes.

Le 1ᵉ Régiment de Tirailleurs Marocains (4ᵉ Division Marocaine de Montagne), la 6ᵉ Compagnie du 21ᵉ Régiment d’Infanterie Coloniale, livrent dans ces six jours décisifs de terribles combats face aux puissantes contre-attaques de la 19ᵉ Armée allemande entre le Pont de BOUC et GRÜNHUTTE.

Les Tirailleurs Marocains, soldats exemplaires, ont eu de lourdes pertes : 790 hommes, 279 disparus,162 morts et 349 blessés (en six jours, le régiment a perdu autant d'hommes que pendant les cinq mois de la Campagne d'Italie). 

Le 21° Régiment D'infanterie Coloniale perd une compagnie entière dans les combats.

Sources : Association Rhin et Sundgau.

Jacques GOUVIER. Ancien du 5ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique. Historien s’est attaché de recueillir les souvenirs de combattants français et marocains, mais aussi allemands, sur la bataille de la HARDT. Il a publié deux remarquables ouvrages consacrés au 1ᵉʳ régiment de tirailleurs et à ses compagnons d’armes.

Décrire, la tragédie de la bataille de la HARDT et le sacrifice des valeureux tirailleurs marocains, impossible d’arriver à faire mieux.

Après la libération de MULHOUSE par le 1ᵉʳ corps d'Armée, les allemands organisent une forte résistance au nord de la ville alsacienne, arrêtant l'offensive vers COLMAR et ENSISHEIM. Des opérations sont alors lancées sur le flanc droit des allemands, dans la forêt de la HARDT, afin de s'emparer du pont de CHALAMPÉ sur le Rhin, l'un des derniers encore occupés par les allemands.

Face à la 19ᵉ Armée allemande, le 1er R.T.M, le 21ᵉ R.I appuyés par unités de chars (5ᵉ et 9ᵉ R.C.A) d’artillerie (68ᵉ R.A.D), du génie (88ᵉ Bataillon), et du 1er Bataillon de Zouaves Portés de la 1ʳᵉ Division Blindée vont s’attacher à défendre leurs positions avec une pugnacité, une bravoure et un courage exceptionnel. 

Après le 6 décembre, les combats perdent de leur intensité. Les raisons sans aucun doute sont liées au froid, la boue, fatigue et la capacité de défendre (allemands) et d'attaque (1ʳᵉ Armée). 

De part et d'autre du canal de HUNINGUE, des combats sporadiques vont se dérouler durant la fin du mois de novembre, le mois de décembre et le mois de janvier, pour se terminer au début du mois de février 1945. 

Sources ; Jacques GOUVIER. Tome 1 des combats de la Hardt.

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