15 avril 1945, la 9ᵉ Division d’Infanterie Coloniale entre à KEHL
Sources E.C.P.A.D 2005.
Actualisation juillet 2025
Après que des reconnaissances se sont assurées de l’absence de résistance organisée sur la Kinzig, le C.C.3 3, borde la rivière du Rhin jusqu’à GRIESHEIM, le commandement établit alors deux têtes de pont.
À NEUMÜHL Localité située à environ 2 km à l’est de KEHL sur les bords de la rivière et à GRIESHEIM. Village entre BÜHL et SAND à une distance d’approximativement une vingtaine de kilomètres de KEHL.
NOTE. Kinzig. Rivière allemande qui prend sa source dans la Forêt Noire, conflue en rive droite dans le Rhin à KEHL (Bade Wurtemberg)- Face à STRASBOURG.
Les blindés remontent sur KEHL et pénètrent dans la ville évacuée depuis la fin de matinée, des soldats du régiment d’infanterie du Maroc (9ᵉ Division
d’Infanterie Coloniale) hissent le drapeau tricolore sur la tour de l’église et
fait sonner les cloches.
Le
3ᵉ escadron (capitaine VIÉ) qui devait participer à la prise de
la ville, n'ayant pu passer la rivière Kinzig qu’en soirée, n’avait pas été engagé
dans l’opération.
À GRIESHEIM, Dans le même temps, un autre détachement du C.C.3 quitte le village pour se rendre sur la ligne, ECKARTSWEIER , HESSELHURST (à l’ouest de SAND), WEIER et BÜHL (au sud de GRIESHEIM).
Dans l’après-midi, le Combat Command 3, progresse vers le sud entre Rhin et la Forêt Noire.
OFFENBURG pour De LEPINAY et SHUTTERWALD - ICHENHEIM - ALTENHEIM pour PETIT.
NOTE: Groupement PETIT (Chef de bataillon 2ᵉ Zouaves Portés) : 3ᵉ escadron (capitaine VIÉ) – Un peloton de chars légers du 1er escadron (capitaine de NAUROIS) – Un peloton de Tank Destroyer – Une section du Génie - Deux compagnies du 2ᵉ Zouaves Portés.
L’ennemi ne va réagir que par des tirs de mortiers et de 88 sur la partie nord de la ville.
NOTE: HOUARI Bemostada identifié au sein au 2ᵉ R.C.A (Mémoires des Hommes – Ministère des Armées - Stèles commémoratives de ROSENEAU et TIERVILLE S/ Meuse) Absent de la base nominative des morts du régiment) est une des victimes des combats d'OFFENBURG.
Un bataillon du 6° Régiment d’Infanterie Coloniale vient occuper la ville. Des reconnaissances signalent que le pont sur la Kinzig est détruit.
Par la suite, à RENCHEN, un obus décapite un chêne sous lequel le Marengo était camouflé, une énorme branche est tombée sur le canon avec comme conséquence de faire sauter les pignons d’entraînement de la tourelle.
Le char, fortement endommagé, n'est malheureusement plus opérationnel pour suivre le déploiement de l'escadron.
Sources : Mémoires Georges DEPOLLIER.
Sources : Éric De FLEURIAN - 2018 - Parcours de Guerre du 2ᵉ Bataillon de Zouaves.


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