L’Épave du char Angers à BERGHAUPTEN. Sources chars Français.
Actualisation janvier 2025.
NOTE : CAMINADE Raymond (1912 -2010) – 1ʳᵉ Compagnie de Zouaves Portés. Auteur d’un touchant hommage à ses camarades des équipages de chars du 2ᵉ R.C.A (Ouvrage « Combats en forêt de la Hardt – Jacques GOUVIER – Historien et ancien du 9ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique »
« Un modèle de cohésion et fraternité blindés - fantassins. - Les équipages de chars finissent par admirer le camarade de combat, un peu lourdaud, exposé à tous les dangers, réciproquement ce dernier, sans le vouloir, être à la place du blindé, sait qu’il peut compter sur lui dans les coups durs »
BERGHAUPTEN - Extrait.
La progression se développe rapidement, sans incident, sauf la capture d’une batterie de quatre mitrailleuses de 20 que les allemands viennent d’abandonner intacte avec des blessés que le médecin lieutenant DARNIS va relever. Le char de tête s’arrête à un étroit goulet où la pente, rejoignant presque la rivière, ne laisse que quelque cinquante mètres de terrain praticable.
Un pont détruit, défendu par des tireurs isolés appuyés par un sérieux barrage d’artillerie et de Minen coupe l’itinéraire. Une manœuvre à pied des zouaves, par la montagne et les bois, oblige les allemands pris à revers de se replier, permettant au peloton de tête de faire des reconnaissances à pied, de passer le ruisseau et de sauter sur BERGHAUPTEN où quelques coups de canon ont raison de la défense esquissée par les allemands isolés.
Le premier char du peloton, l’Angers, au moment où il quitte la route pour franchir le ruisseau, disparaît dans un éclatement de feu et de fumée noire : la terrible explosion fait penser tout de suite à une bombe d’avion.
Le char, ouvert en deux, brûle immédiatement dans les détonations successives des obus qui sont à l’intérieur ; impossible de s’approcher, une explosion plus forte que les autres projette sa tourelle à 20 mètres.
Noirs, pleins de sang, les vêtements déchirés, le chef de char et deux hommes viennent rendre compte : le conducteur, le brigadier CARRET et son aide – conducteur ATGER ont été tués sur le coup, les cinq hommes du peloton de choc qui se trouvaient sur le moteur du char, reviennent peu de temps après indemnes par miracle.
NOTE : Le début de l'article faisant référence au combat de BERGHAUPTEN (J.M.O - 2ᵉ R.C.A) relève la date du 18 avril 1945, alors que le site Mémoire des hommes-Ministère des Armées fait état de la date du 17 avril concernant la mort des membres de l'équipage.
CARRET André (1921-1945) – ATGER Henri (1926-1945).
La nuit arrivée, le peloton GIRARDOT continue de repousser avec succès les nombreuses attaques de Panzer Faust, il passera d'ailleurs cette dernière, seul.




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