Actualisation juillet 2025.
Les groupements PETIT et LAURENT agissent pour le premier vers ETTENHEIM et pour le second dans la plaine entre le Rhin et la ligne LARH-EMMENDINGEN et FRIBOURG.
NOTE : 19 avril 1945. Le groupement du chef de bataillon PETIT a été modifié. Il comprend dorénavant la moitié du 2ᵉ bataillon de zouaves et le 3ᵉ escadron du capitaine VIÉ
Le groupement, sous le commandement du chef d'escadron.LAURENT, comprend l'autre moitié du bataillon du 2ᵉ Zouaves, le 1ᵉʳ escadron de chars légers du capitaine De NAUROIS renforcé, par le peloton de choc QUENTIN
Le groupement LAURENT se déploie sur KUPPENHEIM - WEILER, RUST, OBERHAUSEN et à la nuit, il est atteint KENSSINGEN.
Au passage du village de RUST, un détachement allemand s'oppose à des éléments du 1ᵉʳ escadron. Une confrontation farouche entre les deux s'engage.
Les équipages des chars se distinguent par l'efficacité de leurs tirs de riposte. La détermination, la ferveur et l'incomparable habilité des tireurs aboutissent à la destruction d’un important matériel allemand et à la capture de plus d’une centaine de prisonniers.
Un fait d'armes que le général CALDAIROU commandant le C.C 3 entend marquer. Il cite à l'ordre de la brigade les équipages du 1er escadron impliqués dans les combats de RUST.
NOTE : Pour certains membres de l’escadron, la citation mentionne les combats de RUST à la date 10 avril 1945 (erreur probable de transcription), hormis celle de CALMEJANE Raymond, MARQUIS Fernand et ANTONI Mathieu qui comporte bien la date du 19 avril 1945 !
Pour mémoire, le régiment à la date du 10 avril 1945 n’était pas encore en Allemagne.
Sources: Mémoires ANTONI Mathieu - CALMEJANE Raymond - MARQUIS Fernand - MEYERE René.
Le lendemain matin, pendant que le génie désamorce les obus de 88 formant le champ de mines et que le reste du détachement rejoint, il atteint le pont de GENGENBACH, premier objectif.
Sur place, le commandement de la 9ᵉ Division d’Infanterie Coloniale prend la suite des opérations à son compte. Sur ce, le 3ᵉ escadron renforcé d’un peloton de T D, du 8ᵉ Chasseurs (BOUILLAS) est rattaché à la division.
Missionnés, le 2ᵉ peloton commandé par l’adjudant ROUSSEAU et un bataillon de Tabors (Colonel LATOUR) prennent FUSSBACH, toutefois, la route de la plaine reste néanmoins interdite par les tirs directs des canons allemands.
NOTE : Après le décès des lieutenants FALGAYRAC et la blessure SOUBIROUS, l'adjudant ROUSSEAU a pris les fonctions de chef de peloton le 16 avril 1945.
Pendant ce temps, le 1ᵉʳ peloton du 3ᵉ escadron (Maréchal des Logis-chef BERTHO) repasse le pont d’OFFENBURG et rejoint GENGENBACH.
Il ne peut cependant déboucher sur BICHERACH, qui était l'objectif de la soirée.
NOTE : À la page 57 du journal de marche du régiment, il est mentionné le nom de BERTHO, par la suite l'article fait référence à BERTHOUD. A priori, le premier patronyme est un sous-officier du 3ᵉ escadron, le second ?
Pour mémoire le gros du 3ᵉ escadron est à ETTENHEIM , à l'exception du peloton BERNARD positionné à KUPPENHEIM et à BAIERSBRONN (groupement de LABARTHE).
Il existe probablement une erreur de transcription.
Tard dans l’après-midi, on découple les chars de "BERTHOUD" qui, avec une compagnie d’infanterie montée sur l’arrière des chars, parviennent en 20 minutes à prendre BIBERACH.
NOTE : Parmi les victimes des combats de GENGENBACH, OUVRARD Gaston (1925-1945), mort des suites de ses blessures le 20 avril à OFFENBURG.
Sources. Le Site « Mémoires des Hommes. Ministère des Armées »
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