Char Lorraine 3ᵉ Escadron.
Actualisation février 2025
Groupement de LEPINAY.
Parti de BIBERACH, le peloton ROUSSEAU (2ᵉ escadron du capitaine D’USSEL) et une compagnie d’infanterie occupent tard dans la soirée la localité de STEINNACH (Bade-Winterberg).
Par la suite, il est rejoint par le restant de l'escadron.
NOTE : Le 16 avril 1945, l’adjudant ROUSSEAU Jacques a pris les fonctions de chef de peloton au 2ᵉ escadron, probablement à la suite du décès du lieutenant FALGAYRAC et de la blessure du lieutenant SOUBIROUS
Pendant ce temps, après l’établissement d’un pont à KENSINGEN, le groupement LAURENT rejoint par le 4ᵉ escadron du capitaine De LAMBILLY s’empare successivement de BOMBACH, HEIMBACH et réussit à prendre le pont de KÖNDRINGEN intact, bien que confronté à une vigoureuse riposte de l’ennemi.
Le bilan de la journée du groupement LAURENT : Deux cents prisonniers, trois canons antichars et quatre mitrailleuses. Dans la nuit, son groupement est renforcé d'un bataillon du 6ᵉ Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le groupement PETIT est quant à lui parvenu à MUβBACH
Le 3ᵉ escadron (sans le peloton BERNARD), a repris sa progression en direction de l’est, d’abord vers WAGENSTADT, BLEICHHEIM puis du nord au sud dans la Forêt Noire.
NOTE : WAGENSTADT à l'est de la localité de BLEICHHEIM sont proches l'une de l'autre d'environ 3 km.
Des abatis exécutés pendant la nuit interdisent le passage de la colonne, tous les hommes de BLEICHHEIM sont requis pour les enlever, mais ils sont trop peu nombreux et force est faite de requérir les femmes pour déblayer la route.
À FREIHOF, le char Lorraine d’un seul obus, à 1800 mètres, incendie une maison dans laquelle résistaient des éléments de la Wehrmacht.
NOTE: FREIHOF au sud-est de WAGENSTADT. Distance approximativement 10 Km.
Un peu plus loin, à DORFLE, un essai de contre-attaque allemande dirigée contre une section de zouaves est anéanti par une action rapide et violente du Morbihan, du Savoie et du Roussillon. Le hameau est détruit par le feu des blindés.
Bilan de la journée 200 prisonniers, trois cannons anti-char, quatre mitrailleuses lourdes.
Le groupement de LABARTHE et les trois chars du 3ᵉ escadron (Peloton BERNARD) passent la nuit à BAIERSBRONN. Tous les villages traversés sont occupés, il ne trouve que la gare comme cantonnement.
Matin du 20 avril 1945. Le groupement reprend la route de bonne heure en direction d’OBERNDORF, un léger accrochage nécessite un rapide nettoyage, toutefois, les chars n’ont pas besoin d’intervenir.
À l’étonnement des membres du détachement, ils sont accueillis avec délire… Ils apprennent qu’ils viennent de délivrer un camp de 10 000 travailleurs français et étrangers, employés dans les usines MAUSER. La joie de tous ces gens lui vaut quelques minutes d’émotion.
NOTE ; OBERNDORF (OBERNDOFF an NECKAR) localité située sur le Neckar (affluant du Rhin par la rive droite, à 30 km au sud de BAIERSBRONN et à environ 80 km d’OFFENBURG
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