Elle prend pour devise, « Nomine et Virtute Prima ». Littéralement « La première par le nom et la valeur ».
Le choix de l'insigne, la croix de Saint LOUIS, par le général Jean TOUZET DU VIGIER, provient du lieu de formation de l'unité, la Tunisie où le roi LOUIS IX vint s'éteindre en 1270.
Raison pour laquelle, elle est aussi surnommée la « division Saint-Louis ».
Elle est citée 3 fois à l'ordre de l'Armée au cours de la Seconde Guerre mondiale.(27 janvier 1945 - 27 mars 1945 – 10 juin 1946).
TOUZET Du VIGIER Jean-Louis Alain (1888-1980).
Commandant la 1ère D.B du 01 Mars 1943 au 8 janvier 1945. Général de Corps d’Armée - Grand-croix de la Légion d'honneur - SAINT-CYR 95ᵉ Promotion La Moskova (1910 – 1913).
Avril /septembre 1919, affectation au 2ᵉ régiment de chasseurs d’AfriqueSUDRE Aimée (1890-1980)
Commandant la 1ère
D.B du 6 décembre 1944 - mai 1945
Général de Brigade (1943), général de Division (1945). Grand Officier de la Légion d'honneur - SAINT-CYR 95ᵉ Promotion La Moskova (1910 – 1913).
Chef de corps du 2ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique (1943).
Ses Commandants en 1944-1945.
Chef d’État-Major Colonel LEHR & Lieutenant-colonel De POUILLY.
Commandant de l’Artillerie : Colonels ROUSSET - ZELLER et NOETINGER.
Commandant le Génie : Lieutenant-colonel DUPLESSIER.
Commandant les Forces Terrestres Aériennes : Lieutenant-colonel RIVOLLET.
Commandant les Transmissions : Chef de Bataillon BOUCLEY.
Commandant le Train : Chef d’Escadron BRUNAUD.
Sous l’impulsion du colonel TOUZET du VIGIER, un certain nombre de militaires et d’industriels patriotes opèrent dans la clandestinité, le regroupement d’armes et de munitions.
Le débarquement Américains en Afrique du Nord et l’armistice qui s’ensuit donnent le signal de la mise sur pied au grand jour, dans les territoires algériens, d’une Brigade Légère Mécanique qui est officiellement créée le 16 novembre 1942
Quelque temps après, elle est rassemblée dans la région de CONSTANTINE (OULED RHAMOUN) pour participer aux combats de Tunisie, placée sous les ordres du colonel TOUZET du VIGIEER (puis du général de SAINT DIDIER à partir du 28 janvier 1943).
La brigade regroupe des détachements des 2ᵉ, 5ᵉ et 9ᵉ Régiments de Chasseurs d’Afrique, du 2/68ᵉ Régiment d’Artillerie d’Afrique (R.A.A), de plusieurs unités antichars et antiaériennes, une compagnie du Génie, un détachement d’une compagnie du Train.
1942-1943. Elle est engagée en Tunisie, notamment vers PICHON, HAJEB EL AÏOUN et KEF EL AMAR.
Retirée du front le 27 février 1943, elle est ramenée en Algérie. Le général (promu le 25 décembre 1942) TOUZET du VIGIER installe son PC à MASCARA, au Centre d’Organisation des Unités Blindées (COUB). Les régiments commencent alors à percevoir le nouveau matériel blindé qui arrive des USA.
Tous ces corps sont initialement inscrits à l’ordre de bataille de la 1ʳᵉ Division Blindée (création 1er mai 1943) avant d’essaimer vers d'autres divisions et donner naissance aux 2ᵉ et 5ᵉ Divisions Blindées.
Une année durant, les unités poursuivent leur instruction en Oranie. Aux d’incessantes manœuvres, les chars vont sillonner les campagnes autour de PERREGAUX, BEDEAU, MASCARA et RELIZANE. Les plages de SAINT LEU, ARZEW et PORT voient les hommes s'entraîner aux débarquements. En juin 1944, la division, rattachée à l'Armée B, se rassemble enfin au camp d'ASSI BEN OKBA, à 20 km à l'est d'Oran où s'achèvent les derniers préparatifs de départ.
Lorsqu’il s’agit de faire le grand bond vers les côtes de Provence le 10 août 1944, c’est avec un ensemble particulièrement cohérent que la 1ʳᵉ Division Blindée se lance, au sein de la 1ʳᵉ Armée, à la conquête du territoire national.
Les trois "Combat Command" (brigade interarmées) qui la composent, sont imprégnés des solidarités et fraternités d’armes qui se sont forgées dans les combats de Tunisie.
Dès le débarquement de SAINT-TROPEZ, elle agit pour libérer TOULON et MARSEILLE. Puis, c’est la grande chevauchée de six cents kilomètres le long du couloir rhodanien avec les libérations de SAINT ETIENNE, LYON, VILLEFRANCHE, DIJON, CHALON S/ SAÔNE et LANGRES.
Le 20 septembre 1944, les combats débutent dans les Vosges où la résistance ennemie conjuguée aux difficultés du terrain contraignent la division à stopper momentanément sa progression jusqu'à la fin du mois d’octobre.
Quelques semaines plus tard, la division a alors l’insigne honneur d’être la première sur le Rhin et de libérer MULHOUSE le 21 novembre.
À MULHOUSE a été édifié un monument à la gloire des combattants de la 1ʳᵉ Division Blindée et le char AUSTERLITZ du lieutenant Jean de LOISY, qui le premier, atteint le Rhin le 19 novembre 1944, demeure exposé et soigneusement entretenu devant la caserne LEFEVBRE.
Après l’encerclement des résistances de la Forêt Noire via BADEN-BADEN (avril 1945) et FRENDENSTADT, c’est la course au Danube qui, de SIGMARINGEN à ULM, conduira la division au cœur de l’Autriche, le 8 mai 1945.
SOURCES : Extraits : Historique de la 1ʳᵉ Division Blindée
COMBAT COMMAND 1. Général Aimée SUDRE (1890-1980) - Colonel Adrien Pierre Raymond GRUSS (1893-1970)
Adjoint Colonel DESHAZARS de MONTGAILLARD.(Mort au combat le 15 novembre 1944 – 5ᵉ Division Blindée - C.C.5).
2ᵉ Régiment de Cuirassiers : Lieutenant-colonel DUROSOY.
3ᵉ Bataillon de Zouaves Portés : Chef de Bataillon LETANG.
1/68ᵉ Groupe d’Artillerie (R.A.A) : Chef d’escadron AUGEREAU
88/2ᵉ Compagnie du Génie : Capitaine HAYARD.
3/5ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique : Capitaine ANDRÉ.
2/9ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique ; Capitaine LAPORTE
1/11ᵉ Groupe d’Escadrons de Réparation Divisionnaire : Capitaine GERVOIS.
1/ 15ᵉ Compagnie du Bataillon Médical : Médecin Capitaine ROUX.
COMBAT COMMAND 2. Colonel André KIENTZ (1896-1962) – Colonel Henri Adrien René LEHR (1896-1966).
5ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique : Lieutenant-colonel GROUT de BEAUFORT.
1ᵉʳ Bataillon de Zouaves Portés : Chef de Bataillon BARBIER & Chef de Bataillon GELIOT.
3/68ᵉ Groupe d’Artillerie Groupe d’Artillerie (R.A.A) : Chef d’Escadron ÉLIET. & Chef d’Escadron BERTRAND.
88/1ʳᵉ Compagnie du Génie : Capitaine MANGIN D’OINCE
1/3ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique. Lieutenants Des MOUTIS & ARDENT& BLASELLE
3/9ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique : Capitaine H. GIRAUD
2/11ᵉ Groupe d’Escadrons de Réparation Divisionnaire : Capitaine BERNARD. & Capitaine FOURTINIER.
2/ 15ᵉ Compagnie du Bataillon Médical : Médecin Capitaine HANNEQUIN.
COMBAT COMMAND 3. Colonel Jean Charles Louis CALDAIROU. (1892-1981).
2ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique : Lieutenant-colonel LODIN de LEPINAY.
2ᵉ Bataillon de Zouaves Portés : Chef de Bataillon ARFOUILLOUX & PETIT.
3/3ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique. Capitaine BRISSON.
4/9ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique : Capitaine DECHERY
3/11ᵉ Groupe d’Escadrons de Réparation Divisionnaire : Capitaine LEFAY
3/ 15ᵉ Compagnie du Bataillon Médical : Médecin Capitaine MABILLE.
2/68ᵉ Groupe d’Artillerie Groupe d’Artillerie (R.A.A) : Lieutenant-colonel HOUEL. & Colonel LEMOUCHOUX
88/3ᵉ Compagnie du Génie : Capitaine LÖCHEN & Capitaine BOREL
ELEMENTS HORS "COMBAT COMMAND"
3ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique : Lieutenant-Colonel FOUCHET
3ᵉ Groupe de F.T.A. : Chef d’escadron De FRANCLIEU
9ᵉ Régiment de Chasseurs d’Afrique : Lieutenant-Colonel De LABARTHE
11ᵉ Groupe d’Escadrons de Réparations : Chef d’escadron VIOTTE
15ᵉ Bataillon Médical : Médecin Commandant COUTIE
88ᵉ Bataillon du génie : Chef de bataillon LEGOY
91/84ᵉ Compagnie des transmissions : Capitaine PAILLAUD
91ᵉ Compagnie de Quartier Général : Capitaine BOURLIER
191ᵉ Compagnie de Transport : Capitaine DIAZ
291ᵉ Compagnie de Transport : Capitaine BORDEY.
UNITÉS PONCTUELLEMENT ATTACHÉES A LA 1ʳᵉ DIVISION BLINDÉE.
2ᵉ Régiment de Spahis Algériens de Reconnaissance : Colonel LECOQ (Du débarquement – aux Vosges)
Le Régiment d’Infanterie Colonial du Maroc. Colonel Le PULOCH (de DELLE au Rhin)
Le 9ᵉ Régiment de Zouaves : Colonel AUMERAND (MORVILLARS).
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