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1945.02.03 au 05 . PULVERSHEIM - MEYENHEIM

 


L
’entrée de PULVERSHEIM.

Sources photographie Ouvrage 2ème Régiment de Chasseurs d’Afrique au combat 1942 – 1945.

Actualisation Janvier 2025.

Le 3 Février 1945. Alors que le 8ème Régiment de Tirailleurs Marocains est reparti à WITTENHEIM pour prendre pied et terminer de nettoyer la ville, le 4ème escadron du 2ème Régiment de Chasseurs d’Afrique est mis à la disposition du colonel commandant le 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale.

NOTE : Le  1er Novembre 1944, le 21ème R.I.C est recréé  (dissolution 1942) sur la base du 4ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais  (Blanchissement au sein de la 9ème Division d’Infanterie avec des volontaires du Maquis haut marnais).

Après les très durs combats de WITTENHEIM, l’attaque sur PULVERSHEIM par le 23ème  Régiment d’Infanterie Coloniale démarre à l’aube du 3 février depuis SCHOENENSTEINBACH, pendant que les chars du détachement  du 21ème Régiment d’Infanterie Coloniale, arrivant de Ste BARBE par la forêt, pénétrèrent dans la cité pour couper la route d’ENSISHEIM à l'ennemi.

NOTE le brigadier BROUNE et le cavalier BENCHORA de l'E.H.R. sont blessés mortellement à la cité SAINTE-BARBE.

Un copieux bombardement « de préparation »  sur le village et de furieux combats, sont engagés « la tenaille »  se referme sur l’église à 16 heures, pendant que les Allemands fuient vers ENSISHEIM.

En fin d’après-midi, le détachement s’empare de PULVERSHEIM et de sa cité , il capture 150 prisonniers.

Le groupement constitué du chef d’escadrons DEWATRE (4ème escadron et un peloton de mortiers (adjudant-chef HENRY) a reçu l’ordre d’exploiter en direction de SAINTE CROIX EN PLAINE. La mission du Combat Command 3 est porter un effort principal au nord vers la ville pour donner la main aux éléments de la 5ème Division Blindée qui descendent du nord, à l’ouest de l’ILL.

Dans la nuit du 3 au 4 février, le 2/8ème  RTM franchit la Thur sur des passerelles improvisées au sud de STAFFELDEN. En début de journée il occupe le village sans combattre

Dans la nuit du 4 au 5 février, le groupement DEWATRE fait un mouvement pour se porter sur UNGERSHEIM par BOLLWILLER, malgré de grosses difficultés de terrain.

Le 5 Février 1945. Dès 6h30, il attaque simultanément les villages de REGUISHEIM et de MEYENHEIM. Le peloton HAENTJENS (Austerlitz II) s'empare de la gare, mais ne peut traverser l'ILL dont le pont est détruit. 

MEYENHEIM : Peloton de choc du régiment. Sources 2° RCA au combat 1942-1945

Il maintient ses positions sous un violent tir de mortiers. Plus au nord, l'escadron de LAMBILLY renforcé des pelotons de mortiers du peloton de choc QUENTIN, d'un peloton d'A.M. et d'une compagnie de zouaves, parvient à conquérir à 9h30, après un violent combat de rues, le village de MEYENHEIM où il capture 110 prisonniers et un abondant matériel.

Cette opération a valu des pertes sérieuses  pour le régiment :

Le maréchal des logis BIGARD Gérard Maurice (1918)  du peloton de choc et les cavaliers et  LEPAGE Louis François (1923)  et PEYTAVI Michel Palace Jacques (1922) ont été tués ; 3 cavaliers en outre ont été blessés.

Leurs meilleurs camarades viennent de tomber, frappés mortellement, tout à côté d'eux, embossés derrière le barrage qui bouchait le carrefour de MEYENNEIM, ceux du Castiglione, la rage au cœur, n'avaient même plus l'occasion de tirer, les allemands accourant de tous côtés pour se rendre.

Debout, au milieu du déluge d'acier et de feu, SARAOUI (peloton de choc), a l'intrépidité légendaire, continuait à faire des cartons à la carabine.

MEYENHEIM . Monument sans nom situé rue des écoles, à côté de la mairie - "A nos morts 1914-1918, 1939-1945" - Sur le socle "A nos Libérateurs"

Sources ; Ouvrage 2ème R.C.A au combat 1942 -1945 – Ville de WITTENHEIM. Histoire

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